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L'Axe de Justin 4

4

Ils arrivèrent enfin à l’appartement. A nouveau ils se déshabillèrent rapidement tout en cherchant des lèvres et des mains la chaleur corporelle de l’autre. Leur soif de plaisir était d’une folle intensité. Ils se jetèrent sur le lit pour se rouler, enlacés, en s’embrassant vigoureusement.

L'Axe de Justin 4

– Reprends-moi ! supplia Justin qui ouvrit ses fesses. J’ai besoin de ton axe en moi !

L'Axe de Justin 4

Axel ne le fit pas languir, s’enfonçant immédiatement entre ses fesses. Ils grognèrent pareillement et commencèrent à agiter leur bassin.

La copulation démarra, tantôt lascive, tantôt passionnée. A nouveau ils réussirent à échanger les rôles avant de jouir. Ils prirent de longues pauses sensuelles avant de se reprendre l’un l’autre. Le temps n’avait plus prise sur eux. Seul le membre de chacun en l’autre comptait.

L'Axe de Justin 4

Ils tentèrent de danser lascivement tout en étant unis par leur virilité. Ils se savaient mille fois plus maladroits que les danseurs, mais qu’importe, ils persévéraient.

Ils jouirent longtemps après, s’ensemençant l’un après l’autre, avant de s’effondrer, épuisés. Les draps étaient tâchés, en bataille, mais qu’importe, les corps étaient sans cesse réunis, lovés conformément au sentiment qu’ils avaient l’un pour l’autre.

 

Ils se réveillèrent au petit matin. Après de doux câlins, ils reprirent leur plaisir coïtal, s’enculant encore de plus belle, plus sèchement, plus intensément, cherchant les postures les plus acrobatiques.

L'Axe de Justin 4

Ils ne ressentaient plus l’urgence de l’éjaculation. Ils ne voulaient que prendre et être pris. Ils s’en donnèrent à queue joie, avec une magnifique endurance qui mit les corps en nage. Les peaux espiègles qui glissent sous les doigts ainsi que les effluves mâles ravissaient leurs sens. Et ravivaient leur flamme.

 Le jour pointait alors qu’ils s’aimaient encore. Ils se disaient les mots les plus crus. Ils se disaient les mots les plus doux. Chacun se pâmant en entendant les uns ou les autres.

Les mots crus venaient paradoxalement des coïts les plus tendres. Les mots doux des mitrailles anales.

Axel qui était en train de bourriner le cul de Justin en levrette lâcha un « que j’aime ! ». Les mains accrochées au matelas, Justin répondit :

– Moi aussi je t’aime !

L'Axe de Justin 4

Axel sourit, ralentit l’insoutenable cadence, se pencha, fit tourner le visage aimé et l’embrassa délicieusement. Pour la première fois de sa vie il osa dire :

– Je t’aime mon tout beau…

Ces déclarations réciproques les revigorèrent somptueusement. Ils s’offrirent l’un à l’autre avec une docilité accrue, extasiés des impétueuses sensations d’être pris à cru.

L'Axe de Justin 4

Axel, à bout de force, jouit enfin dans le fondement aimé et bouillonnant. Justin lança un cri vainqueur : il avait tenu davantage.

Axel, amusé, heureux d’avoir perdu cette délicieuse compétition, entreprit de faire jouir son jeune amant en le branlant.

L'Axe de Justin 4

Il réussit après de longues minutes de merveilleuse pignolade, bouche à bouche, langues combattantes, main agissante.

Au moment de l’orgasme Justin abandonna un « je t’aime » dans la bouche de l’aimé qui répondit par un « je t’aime aussi » tout aussi inaudible.

Tout à leur baiser, tout à leur bonheur, malgré leur gourmandise mâle, ils ne cherchèrent pas à partager en bouche la petite quantité de liqueur mais s’affalèrent lentement sur le lit. Ils s’endormirent bouche contre bouche, chacun tenant le sexe mou et gluant de l’amant parfait.

 

Ils se réveillèrent en milieu d’après-midi. Les envies étaient trop pressantes. Ils filèrent sous la douche pour d’abord prendre possession du territoire amant en s’urinant mutuellement sur le corps, puis en se lavant l’un l’autre. Ils n’étaient pas vraiment fiers de l’état des conduits de chacun qui avaient vraiment dégusté.

Ils ne purent pas s’assoir pour avaler un morceau mais grignotèrent un brunch qui était plus un goûter, debout, face à face, en se bécotant.

Ils s’amusèrent à tenter de marcher virilement l’un devant l’autre, déclenchant de longues hilarités. Seul Justin réussit à bandouiller. La verge d’Axel, elle, malgré les doigts et la bouche de son amant, restait flasque.

La passion étant passée, quand bien même les sentiments étaient toujours là, aucun n’osa prononcer à nouveau les doux mots de l’amour. Ils se repaissaient de la beauté et de la douceur du corps aimé tout en cachant la force de leur sentiment.

Classique bêtise masculine…

Ils se recouchèrent néanmoins pour se cajoler encore. Enlacés, lovés l’un contre l’autre, ils se caressaient, s’embrassaient, se pétrissaient. Leurs corps aimantés ne pouvaient plus se décoller.

Enfin Justin, d’une voix éraillée en raison de l’émotion, susurra :

– Je n’aurais jamais cru que ça serait aussi bon…

– Quoi donc ?

– Aimer.

– Copuler ? S’accoupler ?

– Avec toi, oui.

– Moi ?

– Le garçon que j’aime… Est-ce que quand tu baises avec des potes de sexe, comme ton ami Ken, c’est aussi bon que ce que tu as ressenti avec moi ?

Axel hésita. Ses yeux s’embuèrent. Il eut du mal à déglutir. Mais face à l’intensité du regard de l’amant sûr de lui, il répondit :

– Oui mon ange. C’est toi que j’aime. Jamais je n’ai eu autant de plaisir qu’avec toi… Tu es beau !

– C’est tout ?

– Tu es insatiable.

– Dis plutôt que je baise bien !

– Tu sais donner et recevoir. Sexuellement, bien sûr. Mais affectivement aussi. Et certainement dans la vie de tous les jours…

– C’est une invitation ?

– A quoi ?

– A partager ta vie ?

– Ne vas pas trop vite en besogne. Tu pourrais aussi être chiant, raciste, tatasse, fainéant, égoïste, abruti…

– Et toi ? Es-tu en toutes choses l’amant vaillant, entreprenant et flamboyant ?

– Sûr que non ! J’ai souvent envie de me contenter de me mettre au lit, lire, regarder un film, ne rien faire…

– Zone de ressourcement ! Normal. Nous en avons tous besoin. Et si dans ton lit il y a un beau garçon comme moi ?

– Il n’y aura plus de beau garçon comme toi !

Justin blêmit. Comment…

– Il y aura toi, uniquement toi, dans mon lit… Non, dans notre lit, sous notre douche, dans notre cuisine !

– D’accord, mais sur tes genoux !

– Si tu le veux !

– Avec ton axe bien planté entre mes fesses ?

– Evidemment !

– Et si je ne suis pas sage tu me donneras une petite fessée ?

– Avec joie ! Et je te prendrai, parfois tendrement…

– Parfois sauvagement !

– Et mes fesses, et mon sexe seront à toi !

Justin sourit. Il ne répondit pas, se contentant d’embrasser son homme. Ils se câlinèrent un bon moment avant que Justin demande :

– Tu crois vraiment cela possible ?

– Il n’y a qu’en essayant sincèrement de le vivre qu’on le saura… Avançons un pas devant l’autre.

– Ensemble !

– Ensemble, dans mes bras…

– Contre, tout contre toi ! En toi ! Et toi en moi !

– Il va falloir maitriser nos ardeurs !

– Tu ne te sens pas assez costaud, vieillard ?

– Jeune crétin ! Finis tes études d’abord.

– Encore un an et demi… Après j’adorerais vivre ici, dans cette ville, avec toi.

– La priorité ce sont tes études.

– Oui papa !

– Es-tu prêt à bosser comme un fou pendant la semaine, à ne pas jouir une seule fois de toute la semaine pour me réserver tout ton jus et me rejoindre le weekend ?

– Ne pas jouir ? Pas d’amusement avec mes potes ?

– Non.

– Pas de plaisir solitaire ?

– Non plus.

– Exigeant le gars !

– Toute ma vitalité pour toi, toute ta vitalité pour moi !

– Et le manoir ?

– Quoi, le manoir ?

– J’aimerais bien y retourner.

– Pour quoi faire ?

– M’envoyer en l’air avec mon homme au milieu de dizaines de mâles emmêlés copulant comme des bêtes !

– Joli programme !

– En as-tu aussi envie ?

– De chaudes soirées au club ou au manoir ? Oui.

– Et quand tu voudras me partager avec un autre garçon, je suis d’accord aussi.

– Et si c’est moi qui ai envie d’être partagé avec tes jolis minets étudiants ? Tu me prêterais ?

– Humm… Cela se discute… Tu aimes un peu trop les jeunes culs bien frais…

– Et toi, tu n’aimes pas les garçons matures, musclés, expérimentés, peut-être ?

– J’avoue… Tu crois que dans un couple il faut tout se dire de ses désirs ?

– Tout ? Non. Mais beaucoup. Oui.

– Et si je te disais que mon train est dans une heure et demie et que j’ai très envie d’ici-là de grimper sur ton corps pour un soixante-neuf lent et savoureux…

– Je te répondrais que j’en ai également très envie si tu me laisses jouer avec tes fesses en même temps que je te suce et si je peux te vider complètement les couilles pour garder ta saveur en bouche tout le weekend !

Justin poussa un petit cri de victoire et se mit tête-bêche sur Axel.

L'Axe de Justin 4

Ils avalèrent immédiatement leur sexe gonflé pour finir de le faire durcir en bouche. Effectivement Axel massa magnifiquement les petites fesses offertes tout en léchant et suçant son amant. Il joua avec son anus, reconnaissant sa perversité puisqu’il allait l’échauffer mais pas le pénétrer avant six jours.

Leur ultime fellation du weekend prit tout son temps avant l’explosion séminale en bouche.

L'Axe de Justin 4

Ils se dévorèrent encore le sexe tout en avalant par petites gorgées la délicieuse semence. Aucun d’eux ne souhaitait s’adonner à une autre activité !

Ils durent néanmoins se rendre à l’évidence : les couilles étaient totalement vides. Ils prirent une douche rapide, se rhabillèrent. Sur le scooter Justin s’accrocha amoureusement au corps de son amant tout le long du chemin les menant à la gare.

Le scooter garé, à peine les casques retirés ils s’embrassèrent langoureusement sans se soucier du monde autour. Ils durent piquer une pointe pour permettre à Justin de sauter dans le wagon au moment où la sonnerie de fermeture des portes se déclencha.

A travers la vitre sale du wagon ils se dévorèrent du regard. Les yeux brillants, chacun d’eux exprimait une dévorante passion pour l’autre. Mais une fois le train en marche, chacun s’interrogea : cette passion pouvait-elle être durable ? Leur histoire allait-elle tenir, malgré leur différence d’âge, malgré les études de l’un et le travail de l’autres ? Sauraient-ils s’attendre en semaine pour se donner exclusivement l’un à l’autre les weekends, sans donner de coup de canif au contrat en craquant pour un autre garçon ?

Axel avait raison : ils n’avaient qu’une seule chose à faire, le vivre ! Qui vivra verra !

 

Fin.

Tag(s) : #entre ils
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