L'Axe de Justin 3

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Axel insista pour qu’ils enfilent leur pantalon à même la peau, sans sous-vêtement et sans ceinture. Justin ne comprit pas pourquoi mais se laissa faire. Un peu plus tard ils se retrouvèrent au club.

Le novice eut quelques moments de solitude en constatant que la plupart des membres connaissaient Axel qui faisait des bises ou embrassait des lèvres tout autour de lui. Les membres le saluaient, qui en le déshabillant vicieusement du regard pour évaluer les attributs du jeune homme, qui par un rapide geste de principe en considérant qu’il n'était qu’un petit coup de passage.

Au bout d’un moment, comprenant son désarroi, Axel le présenta avec plus d’attention. Surtout, il l’enlaça sensuellement, l’embrassa à tous bouts de champ et pelota suavement son fessier comme s’il en était propriétaire.

Les regards changèrent. Si Axel tenait tant à ce jeune homme, c’est qu’il en valait le coup. Et dans un club gay, qui en vaut le coup est forcément un bon coup ! Même si chacun considéra que dans l’immédiat c’était chasse gardée.

Ils montèrent au dernier niveau en passant à travers le couloir des cabines de plaisir. La porte de certaines était ouverte, permettant au visiteur d’admirer une copulation ou un garçon en rut cherchant à attirer le phallus ou le fessier désiré. Des cabines avaient de larges ouvertures, souvent en barreaudage, pour attirer le voyeur à reluquer les exhibitionnistes en plein ébat. Rares étaient les portes fermées.

Ils prirent le temps de se rincer l’œil, Axel commentant les pratiques des uns et des autres. Devant un jeune gars en train de se faire sodomiser tout en suçant un troisième, Justin lâcha :

– C’est donc comme cela que ça se passe…

– Tu n’es jamais venu en club ?

– Non. Juste nos soirées étudiantes et le manoir.

– Tu en penses quoi ? demanda Axel en saisissant le sexe dur de Justin à travers la toile de son pantalon tout en souriant benoitement.

– C’est assez animal… Et c’est excitant…

– Tu t’y verrais ?

– Avec toi ! Pas tout seul !

– Bonne réponse, garçon ! Tu es encore trop tendre pour y aller seul ! Même avec plusieurs de tes potes étudiants. Attends quelques années. Conseil de vieux !

– Tu n’es pas vieux ! Tu es beau ! s’enflamma Justin en s’emparant de la bouche de son amant pour l’embrasser fougueusement.

Cela amusa d’autant plus les gars autour que la main d’Axel n’avait pas lâché le membre moulé dans le pantalon de Justin.

Ils finirent par arriver dans un grand espace. La plupart des membres étaient nus et en érection. Quelques-uns ne portaient qu’un sous-vêtement sexy, souvent un jockstrap. Ils n’étaient qu’une dizaine comme eux à être restés habillés.

Le patron, nu comme un vers, vint se camper au milieu du large cercle qu’ils formaient et annonça que le duo de danseurs nus était prêt. Il demanda un accueil de feu. Il ne fut pas déçu !

Deux magnifiques danseurs nus fendirent la foule pour aussitôt entamer des pas de danse énergiques. Les yeux se figèrent sur leurs fesses plus que sur leur verge ; sur la puissante finesse de leur musculature plus que sur leur pubis glabre. La beauté résidait dans les contractions musculaires plutôt que sur le balancement des verges et des bourses qui donnaient du rythme aux mouvements du corps.

Axel et Justin qui étaient déjà excités durcirent complètement, comme tous les garçons présents. L’assemblée des homos nus formait une sorte de haie d’honneur, phallus dressés, au milieu de laquelle les danseurs exhibaient leur audace corporelle.

Tandis qu’ils virevoltaient magnifiquement, Justin vint se placer devant Axel, se collant contre sa poitrine. Il ne tarda pas à attraper la main de son amant pour venir la placer sur son sexe douloureux, bien moulé dans la toile.

Axel le tripota avec bonheur tout en embrassant délicatement son cou.

La braguette descendit inexorablement. Le beau sexe jaillit pour rejoindre la majesté de tous les autres, au garde-à-vous. Et Axel entama une douce masturbation pour honorer la virilité de son amant. Le regard de Justin passait des yeux d’Axel à la plastique des danseurs. A plusieurs reprises Justin lâcha des « ces culs ! Waouh, ces culs ! » qui firent rire Axel. Il ressentait la même chose face aux fessiers contractés. Ce qui ne l’empêcha pas de s’interroger, et de partager son interrogation :

– Tu les imagines comment, en érection, le sexe bien bandé ?

– Gros ou fin tu veux dire ?

– Long ou court, droit ou courbe, calotté ou circoncis…

– Humm, voyons voir autour de nous…

Les deux voyeurs, espiègles, se désignèrent mutuellement des phallus de l’assistance en décrétant, péremptoires, que cela pouvait ressembler, ou ne pas ressembler, aux phallus des danseurs. Ils observaient, commentaient, s’amusaient, sans vraiment lâcher de vue les danseurs dont la peau resplendissait maintenant de l’éclat de leur sueur sous les projecteurs.

– Arrête de me branler ! demanda Justin. Je vais finir par jouir. Masse-moi plutôt les couilles…

Axel ne refusa pas la proposition. D’abord parce que sa paume était en manque de bourses. Ensuite parce qu’il comptait bien garder bien au fond de lui toute la semence du garçon qui l’excitait de plus en plus.

Il défit le bouton du pantalon qui s’abaissa lentement pour rester bloqué à mi-cuisse. La main s’empara des testicules et les massa tendrement. C’était si bon que sans cesse Justin tendait ses lèvres en arrière pour aller aspirer la langue d’Axel au fond de sa bouche dans des baisers désespérés.

C’est la main de Justin qui, glissée en arrière, défit le bouton du pantalon d’Axel puis baissa sa braguette avant de faire s’affaisser le pantalon inutile. Le sexe d’Axel ne tarda pas à se caler contre la raie fébrile pour s’y frotter lascivement.

– C’est bon de sentir ta chaleur contre ma peau… susurra Justin.

– C’est bon aussi de sentir ta chaleur contre ma peau, tes moiteurs… répondit Axel.

Axel déboutonna la chemise de Justin pour permettre à ses mains de caresser son pubis, son ventre, sa poitrine. Puis pour travailler se tétons, le faisant gémir. Une main massant ses couilles, l’autre pinçant ses tétons, son sexe tendit vers les danseurs nus, Justin s’abandonna aux tendresses épidermiques.

Il remarqua à peine qu’Axel déboutonnait à son tour sa chemise pour l’écarter et sentir le dos en nage de Justin contre sa peau. Les mains de Justin caressaient les cuisses, les hanches, parfois les fesses d’Axel. Sa tête reposait dans le cou de son amant. Leurs lèvres se trouvaient sans cesse. Leurs yeux ne perdaient rien du spectacle des danseurs qui se frottaient et s’enlaçaient de plus en plus.

Ils ne remarquèrent pas que de plus en plus de membres de l’assistance les regardaient. L’indécence de leur tenue, pantalon à peine baissé, chemise ouverte, couplée à la tendresse de leurs gestes était bien plus érotique que la nudité crue de la plupart.

Un garçon sans doute sensible à l’esthétique ôta lascivement son jockstrap pour le glisser autour de cou. Deux mâles alpha se placèrent aussitôt de chaque côté de lui pour s’emparer chacun d’une fesse et le peloter tout en le couvant du regard.

La réaction positive du garçon qui tournait la tête vers l’un puis vers l’autre tout en souriant béatement tendait à dire qu’il se soumettait aux deux mâles pour une promesse d’ébat sans contrefaçon.

Ils n’étaient pas les seuls à se toucher, se frotter, s’enlacer de plus en plus. Des couples ou des trouples se formaient. Des garçons commencèrent à s’abaisser pour déguster les délicieux bonbons juteux. L’ambiance était de plus en plus torride. Les danseurs en rajoutaient, mimant avec leurs lèvres le mouvement fellatoire.

Après une danse plus que rapprochée mimant une lutte au corps à corps, les spectateurs ne purent que constater que les verges des deux artistes avaient sérieusement gonflé. Axel précisa dans l’oreille de son amant :

– Regarde leurs couilles : elles pendaient joliment. Elles sont maintenant bien remontées…

– C’est vrai ! Je n’avais pas remarqué ! Oh, le vicieux que tu es ! Pervers l’Axel !

– Amateur de beauté masculine, c’est tout…

– Fin connaisseur, nonobstant le gros membre contre mes fesses, de l’anatomie masculine…

– Pas faux… Tu le veux en toi ?

– Ton axe ? Ce serait merveilleux !

Axel n’eut pas besoin de beaucoup de préparation pour s’enfoncer joyeusement entre les fesses détendues et heureuses d’accueillir enfin le membre désiré. Leurs voisins admiraient l’enculade progressive. Celui de droite glissa un mot dans l’oreille du garçon le plus proche qui acquiesça et se plaça devant lui en se baissant.

Ils n’étaient pas les seuls : Les danseurs avaient commencé à mimer des sodomies dans les positions les plus acrobatiques. S’ils ne s’enculèrent pas, cela les fit néanmoins bander dru. Axel et Justin avaient eu raison : ils étaient tous deux dotés d’un beau phallus long et fin. L’un circoncis, l’autre partiellement calotté.

Cette vision de leur excitation fit tomber les barrières. Et au moment où le ventre d’Axel toucha les fesses enfin entièrement possédées, les sodomies se multiplièrent dans l’assemblée.

Juste sous eux le voisin commença à bourriner le cul du passif qui se mit à éructer le chant des enculés. La plupart des autres passifs joignirent leur voix et leurs gémissements saccadés aux leurs. Les danseurs exultèrent de joie en voyant les corps s’offrir, les phallus s’exprimer enfin, les corps s’agiter plus ou moins gracieusement.

Le parfum du mâle en rut devint de plus en plus pénétrant. Le chant des enculés, bien que dysharmonique, réjouissait les oreilles des mélomanes. Le patron leva son pouce devant les danseurs ravis : ils avaient atteint leur objectif.

Justin regardait la scène, incrédule.

– C’est fou !

– Tu n’avais jamais vu autant de garçons copuler en même temps ? lui demanda Axel.

– Même au manoir on baise à quatre ou cinq, peut-être dix. Mais tant de gars… Combien pouvons-nous être dans cette salle ?

– Une cinquantaine… Une soixantaine peut-être…

– C’est beau !

Devant eux l’ébat devenait de plus en plus collectif. Les corps s’emmêlaient avec vigueur et grâce. Des muscles, des fesses, des épaules puissantes s’écrasaient les uns contre les autres. Des bouches suçaient avidement. Des coups de boutoirs étaient expédiés avec force, le plus souvent, délicatement parfois. Pas pour longtemps. La tension montait au fur et à mesure que les conduits s’assouplissaient. Les corps s’attendrissaient alors que les coïts devenaient de plus en plus bestiaux. Quel était l’effet ? Quelle était la cause ? Ouvertures élargies et détendues ou bien ahanements toujours plus farouches ?

Le patron, lui, était parti depuis un moment sur la planète plaisir, un gars le sodomisant tandis qu’un autre le suçait. Lui aussi avait droit à la détente !

Justin se mit à remuer crescendo son bassin. Axel l’arrêta.

– Ne bouge plus mon beau ! Admire le spectacle ! Si tu t’agites je vais jouir en toi.

– C’est bien ce que je veux !

– Et moi donc ! Mais pas ici. Dans mon lit, après nous avoir réjoui les sens toute la nuit !

– Toute la nuit… Il va falloir tenir !

– Allez, je sais que nous allons perdre. Une partie de la nuit, alors. Restons stoïques, regardons l’admirable animalité des mâles !

– Stoïques, stoïques… Facile à dire avec ta délicieuse pine dans le cul !

– Fais un effort mon tout beau ! Tu peux le faire !

– Alors arrête de me masser les couilles !

– D’accord. Je ne te butine pas le cul. Tu ne remue pas ton admirable bassin. Je ne caresse plus tes charmantes petites couilles… Mais elles sont tellement lourdes, de plus en plus pleines, que si je retire ma main elles vont tomber jusqu’au sol !

– Crétin !

– Tu ne me crois pas ?

– Si, laisse ta main sous mes couilles, c’est si bon… murmura Justin avant d’embrasser son enculeur.

Il s’abandonna à la douceur d’Axel tout en reluquant la copulation géante. Tout à son bonheur visuel, tactile et anal, il ne vit pas la bouche approcher et se refermer sur son gland d’où coulait un filet séminal.

Il sursauta. Et se rassura instantanément en voyant le visage d’un des danseurs, la bouche maintenant pleine de son entier phallus, qui le regardait, amusé. Il téta le membre un moment. Puis la langue lécha sa gluance en bouche avant de s’échapper et de claquer d’un air satisfait. Très vite il lécha la hampe et le gland d’un Justin aux anges !

– Waouh ! Délicieux ! dit le danseur avant de reprendre le sexe en bouche pour le sucer tendrement.

– Merci… grogna Justin. La danse était superbe ! Merci pour le spectacle !

– Et de nous avoir tous mis dans cet état ! ajouta Axel.

– De rien, répondit le danseur en abandonnant à regret le membre délicieux. C’est un plaisir autant qu’un honneur pour nous de mettre tant de gars en rut absolu ! J’avoue, c’est notre petit plaisir…

Tout en parlant il avait posé ses mains sur les cuisses de Justin et les remontait doucement. Il caressa ses hanches tout en donnant des coups de langue sur son sexe avant de les enfoncer davantage en les abaissant sur les fesses moelleuses. Il grogna de bonheur au contact doucereux de la peau intime. Et continua à avancer derrière Justin. Le revers de sa main toucha les testicules pendants d’Axel. Il sourit. Un sourire total quand, après qu’Axel ait légèrement déculé, il constata que le dard était bien enfoncé entre les fesses du beau garçon qu’il venait de sucer.

– J’en étais sûr ! Quel bel enculé tu fais !

– Merci ! répondit Justin, amusé par son exploration autant que ravi du contact de ses mains.

– Bien que ton actif ne soit pas très actif… cela vous arrive souvent les tourtereaux de rester emmanchés sans bouger ?

– Euh… Non… balbutia Justin.

– Pourquoi nous appelles-tu « les tourtereaux » ? demanda Axel, surpris par le propos.

– Parce que vous êtes super mignons les amoureux ! Vous êtes faits l’un pour l’autre !

Justin tourna la tête pour interroger du regard son Axel qui avait son axe bien en lui. Il lut une intense émotion dans ses yeux rougis. Ils s’embrassèrent tendrement, sans se soucier des mains qui caressaient les fesses et la racine du dard, ni des lèvres qui revinrent déguster le bonbon sucré.

Le danseur, en dégageant ses mains, mit un terme au baiser. Il s’en excusa, avant de lâcher un doux gémissement : agenouillé au sol face à Justin, il n’avait pas vu l’autre danseur s’approcher de lui et enfoncer un doigt dans son anus.

Axel éclata de rire. L’autre danseur sourit de toutes ses dents.

– Vous me le rendez ? Nous n’avons pas fini notre corps à corps… dit-il.

– Ce n’est pas nous qui l’avons pris ! répliqua Axel en riant.

– Je sais… C’est une manière de s’exprimer. Il ne résiste pas au plaisir de sucer un joli bonbon nappé de jeune suc…

– Qu’il continue ! lâcha spontanément Justin, déclenchant le rire des trois autres.

Les danseurs s’éloignèrent. Axel et Justin écarquillèrent les yeux en les voyant danser encore majestueusement, mais unis par un doigt dans le cul. Comment faisaient-ils ?

Ils reprirent leur position, si ce n’est stoïque, du moins stable. Le contraste était surprenant entre l’absence de mouvement corporel du binôme et l’agitation charnelle de dizaines de corps en accouplement frénétiques.

Les danseurs commencèrent une danse anale époustouflante. Le danseur suceur était maintenant analement uni à son comparse qui le sodomisait tout en dansant lascivement.

Statiques au centre du corps, leurs bras et jambes remuaient encore gracieusement dans une parfaite harmonie. Ces deux-là, assurément, formaient non seulement un couple accompli de danseurs mais aussi un couple d’amants expérimentés qui connaissaient parfaitement le corps et le plaisir de l’autre.

Des participants les rejoignirent au centre de la salle, dansant et s’aimant simultanément dans les gracieux mouvements d’une troupe de mâles adeptes de l’esthétique du plaisir.

Les premiers extases réjouirent le magma de corps emmêlés. Peu à peu les membres présents exultèrent de manière exubérante. Quand on jouit dans un ébat de groupe, on le fait expressément !

Le parfum mâle s’enrichit encore des effluves séminales. Les corps ruisselaient des efforts amoureux. Les corps glissants devenaient parfois insaisissables. Au centre les danseurs semblaient enfin oublier leur public pour s’aimer pour eux-seuls. Leur complicité était éclatante. Leur impudicité était en réalité une non-pudicité, la beauté corporelle masculine resplendissant aux yeux de tous sans qu’il soit question de cacher quoi que ce soit.

C’était beau. Simplement beau. Virilement beau.

Les premiers membres, vidés de leur énergie vitale, commencèrent à quitter la salle. Certains cherchaient l’endurance. D’autres uniquement le plaisir. Sans oublier les voyeurs et les exhibitionnistes.

Les danseurs étaient, eux, toujours en quête de communion charnelle.

Ils s’aimèrent encore un petit quart d’heure au milieu d’un groupe de plus en plus éparse au milieu duquel Axel et Justin restaient quasi immobiles, s’embrassant fébrilement, attirant l’attention de l’autre sur un emmêlement mâle, stupéfaits de l’harmonie des danseurs.

Les artistes exultèrent simultanément. Le passif aspergea un groupe assoiffé de plaisirs en éjaculant sur les corps en action. Il pivota avec une amplitude étonnante pour embrasser fougueusement son homme et le remercier de l’avoir ensemencé. Ils offrirent à leur public nettement moins attentif une dernière pirouette étincelante.

Justin ne put que les jalouser tout en se disant qu’ils se donneront un identique plaisir dans la nuit. Il ne put que constater que, danseur ou pas, bears ou gars normalement faits, jeunes ou matures, tous les duos ayant exulté se remerciaient en échangeant de profonds baisers pour retarder les déculades, se caressant la peau et se tripotant sexe gluant, couilles et fesses. Puis quittant la pièce en tanguant, l’actif récupérant de son effort physique, le passif devant récupérer de la défonce anale.

Les danseurs se désaccouplèrent. Le sperme coula d’entre les fesses du passif qui salua Justin d’un geste gracieux mais pas féminin.

Axel en profita pour sortir de Justin qui se sentit immédiatement orphelin. Culs nus, pantalon aux chevilles, ils se firent face pour s’enlacer et s’embrasser goulument, écrasant délicieusement leur éperon entre leur ventre.

Le danseur passif fit un crochet pour peloter les fesses de Justin.

Il repartit en sautant, la mine joyeuse du garçon espiègle venant de faire une petite bêtise.

Axel le tança du doigt tout en souriant. Il le comprenait si bien : le danseur adorerait mettre Justin dans son lit. Probablement avec son comparse, pour une longue danse coïtale en trio. Mais pas ce soir !

Ils remontèrent finalement leur pantalon sans pour autant le refermer, laissant leur dard pointé vers l’avant. Chemise ouverte, ils quittèrent à regret la zone intime pour descendre au bar. La zone sexe n’était pas calmée, bien au contraire ! Cela copulait encore à fond !

Ils n’étaient pas calmés quand, après s’être enfilé deux bières chacun, ils décidèrent de se retirer. Chacun d’eux s’était fait sucer par une demi-douzaine de gourmands heureux de trouver encore de beaux phallus bien raides sortis des braguettes.

Ils déclinèrent des invitations salaces pour aller s’ébrouer dehors, dans la fraicheur irréelle de la nuit. Enlacés, un bras autour de la taille de l’autre, ils avancèrent dans la lumière blafarde en titubant légèrement. Non en raison de l’alcool, mais par l’intensité de ce qu’ils venaient de vivre.

Un groupe bruyant de jeunes éméchés au loin les amena à se séparer pour marcher côte à côte. Ils firent bien entendant, au moment de le croiser, un abruti dire qu’ils étaient dans un quartier de pédés et qu’il s’en ferait bien un. Propos d’imbécile sous l’emprise de l’alcool, sans pouvoir déterminer si « s’en faire un » revenait à le tabasser ou à le sodomiser sauvagement.

à suivre...